Translated by Laurent Langlais www.laurentlanglais.com
LA TECHNOLOGIE POUR OUTIL
LA SCIENCE POUR CONSEILLER
LA CONNAISSANCE POUR GUIDE
Contents
- Au sujet de Weston A. Price
- Les caractéristiques des régimes traditionnels
- Les Recommandations Diététiques
- Les Dangers Diététiques
- Confus au Sujet des Graisses?
- Les Multiples Rôles des Graisses Saturées
- Les Activateurs Liposolubles
- Quel est le Problème avec la Nutrition « Politiquement Correcte »?
- Les modes alimentaires traditionnels comparés aux régimes modernes
- Mythes et Réalités au Sujet de la Nutrition
- Mythes et Réalités au Sujet du Soja
- Les Formules de Lait Infantile au Soja: des Pilules Contraceptives pour les Bébés?
- Les Maladies Cardiaques Coronariennes : ce que Disent les Experts
- Principes de Dentisterie Holistique
- LA FONDATION WESTON A. PRICE
- Become a Member of the Weston A. Price Foundation
Au sujet de Weston A. Price
Au début des années 30, un dentiste de Cleveland nommé Weston A. Price (1870-1948) débuta une série d’investigations sans précédent. Pendant près de dix ans, il voyagea dans les coins reculés du monde afin d’étudier la santé de peuples qui n’avaient pas été dénaturés par le contact avec la civilisation occidentale. Ses études révélèrent que les caries dentaires et les déformations des arcs dentaires entraînant des dentitions inégales ou se chevauchant étaient en fait le résultat de carences nutritionnelles plutôt qu’héritées de prédispositions génétiques.
Les groupes que Price étudia étaient entre autres composés de villages reclus en Suisse, de communautés Gaéliques dans les îles Hébrides extérieures, de peuples indigènes d’Amérique du Nord et du Sud, de Mélanésiens et d’habitants des îles du Sud Pacifique, de tribus Africaines, d’Aborigènes d’Australie et de Maoris de Nouvelle Zélande. A chacune de ses visites, le Dr. Price découvrit que des dents en parfaite santé, sans déformations ni caries, des physiques harmonieux, la résistance aux maladies et un bon équilibre psychique étaient les traits communs aux peuples natifs qui conservaient leur mode alimentaire traditionnel riche en nutriments essentiels.
Lorsque le Dr. Price analysa les aliments utilisés par ces peuples en le comparant avec le régime alimentaire américain de l’époque, il découvrit qu’ils délivraient au minimum quatre fois plus de vitamines hydrosolubles, de calcium et de minéraux, et DIX fois plus de vitamines liposolubles, provenant d’aliments d’origine animale telles que le beurre, les oeufs de poissons, les fruits de mers, les abats, les oeufs et les graisses animales – les mêmes aliments très riches en cholestérol qui sont désormais soigneusement évités par les occidentaux car perçus comme mauvais par la santé.
Ces peuples traditionnels en parfaite santé connaissaient d’instinct ce que les scientifiques de l’époque de Weston Price venaient de découvrir—que ces vitamines liposolubles, A et D, étaient essentielles à la santé car elles agissaient comme des catalyseurs pour l’absorption des minéraux et la pleine utilisation des protéines. Sans elles, on ne peut absorber les minéraux, même s’ils sont abondamment présents dans notre alimentation. Le Dr. Price découvrit également dans leurs diètes un nutriment liposoluble inconnu qu’il baptisa Activateur X (et que l’on soupçonne désormais être la vitamine K2), présent dans le foie de poissons et dans les crustacés, ainsi que dans les abats et le beurre de vaches consommant l’herbe qui croît rapidement au printemps et à l’automne. Tous les groupes « primitifs » avaient dans leur régime alimentaire une source d’activateur X, que l’on considère donc désormais être la vitamine K2.
Les peuples reclus que le Dr. Price étudia comprenaient l’importance de l’alimentation prénatale chez les deux parents. De nombreuses tribus adoptaient une période de régime spécifique avant la conception pendant laquelle des produits animaux extrêmement nutritifs étaient donnés aux jeunes hommes et femmes. Les mêmes aliments étaient considérés comme importants pour les femmes enceintes ou qui allaitaient et les enfants en pleine croissance. Price découvrit que ces aliments étaient particulièrement riches en minéraux et en vitamines liposolubles seulement présents dans les graisses animales.
Les peuples isolés que Price photographia—pourvus de corps en santé, d’une grande fertilité, d’un bon équilibre psychique et ne connaissant pas les maladies dégénératives—offrent un contraste saisissant avec les civilisations modernes qui subsistent sur des « substituts du commerce moderne » tel le sucre, la farine blanche, le lait pasteurisé, les produits allégés, les huiles végétales et les aliments tout prêts bourrés d’épaississants et d’additifs.
Les découvertes et les conclusions du Dr. Price sont rassemblées dans son livre devenu un classique, Nutrition et Dégénérescence Physique (Nutrition and Physical Degeneration). L’ouvrage contient des photos saisissantes de superbes peuples dits « primitifs » qui respirent la santé, et illustre de façon saisissante la dégénérescence physique qui prend place lorsque des groupes humains abandonnent leur régime traditionnel en faveur des aliments de commodité modernes.
Les caractéristiques des régimes traditionnels
- Les régimes des peuples sains non industrialisés ne contiennent pas d’aliments raffinés ou dénaturés, tel que : le sucre blanc ou le sirop concentré de fructose de maïs, la farine blanche, les aliments en conserve ; le lait pasteurisé, homogénéisé, écrémé ou partiellement écrémé; les huiles végétales raffinées ou hydrogénées ; les poudres de protéines; les vitamines synthétiques ; les additifs toxiques ou les colorants artificiels.
- Toutes les cultures traditionnelles consomment des produits animaux sous une forme ou une autre, tel le poisson et les fruits de mer ; les volatiles terrestres ou aquatiques, les mammifères terrestres ou aquatiques; les oeufs; le lait et les produits laitiers ; les reptiles, et les insectes. L’animal en entier est consommé—la chair, les abats, les os et la graisse—avec une préférence pour les abats et la graisse.
- Les régimes des peuples sains non industrialisés contiennent au minimum quatre fois plus de minéraux et de vitamines hydrosolubles, et DIX fois plus de vitamines liposolubles que l’on trouve dans les graisses animales (vitamine A, vitamine D et l’activateur X désormais considéré comme étant la vitamine K2) que le régime occidental moyen.
- Toutes les cultures traditionnelles cuisent une partie de leur nourriture mais toutes consomment également une partie des produits animaux crus.
- Les régimes primitifs et traditionnels contiennent un très fort taux d’enzymes alimentaires et de bactéries bénéfiques provenant de légumes lacto-fermentés, de fruits, de boissons, de produits laitiers, de viandes et de condiments.
- Les graines, les céréales et les oléagineux sont trempés, germés, ou fermentés pour neutraliser les anti-nutriments qu’ils contiennent naturellement telles que les inhibiteurs d’enzymes, les tannins et l’acide phytique.
- Le pourcentage total de graisses contenues dans les régimes traditionnels varie de 30 à 80 pour cent du total calorique, mais seulement 4 pour cent de ces calories proviennent d’huiles polyinsaturées naturellement présentes dans les céréales, les légumineuses, les oléagineux, les noix, les poissons, les graisses animales et les légumes. Le reste des calories issues des graisses provient d’acides gras saturés et monoinsaturés.
- Les régimes traditionnels contiennent un pourcentage a peu près égal d’acides gras essentiels omega-6 et oméga-3.
- Tous les régimes traditionnels contiennent du sel.
- Toutes les cultures traditionnelles utilisent les os des animaux, généralement sous forme de bouillons d’os riches en gélatine.
- Les cultures traditionnelles planifient la santé des générations futures en fournissant aux futurs parents, aux femmes enceintes et aux enfants en croissance des produits animaux
Les Recommandations Diététiques
- Mangez des aliments complets, non transformés industriallement.
- Mangez du boeuf, de l’agneau, du gibier, des abats, de la volaille et des oeufs d’animaux élevés en plein air et nourris dans les pâturages.
- Mangez du poisson sauvage (pas d’élevage) et des fruits de mer provenant d’eaux non polluées.
- Mangez des produits laitiers entiers de vaches nourries dans les pâturages, de préférence à base de lait cru ou fermenté, tel que le lait cru, le yaourt entier, le kéfir, le beurre cru ou de culture, les fromages de lait cru et de la crème fraîche ou de la crème sûre non pasteurisées (les fromages d’importation qui mentionnent sur leur étiquette « lait » ou « lait frais » sont de lait cru.)
- Utilisez les graisses animales, et surtout le beurre, sans restriction.
- N’utilisez que les huiles végétales traditionnelles—l’huile d’olive extra vierge, l’huile de sésame vierge de première pression à froid, de petites quantités d’huile de lin première pression à froid, et les huiles tropicales—huile de coco, huile de palme et huile de noyaux de palme.
- Prenez régulièrement de l’huile de foie de morue pour fournir au minimum 10.000 UI (ndt : Unités Internationales) de vitamine A et 1000 UI de vitamine D par jour.
- Mangez des fruits et des légumes frais—de préférence biologiques—en salades et en soupe, ou légèrement cuits à la vapeur avec du beurre.
- Utilisez des céréales entières, des légumineuses et des oléagineux qui ont été préparés en les faisant tremper, germer ou fermenter sous forme de levain afin de neutraliser l’acide phytique, les inhibiteurs d’enzymes et les autres substances anti-nutriments.
- Incorporez à vos repas d’une façon régulière des légumes, des fruits, des boissons et des condiments lacto-fermentés qui se sont enrichis en enzymes.
- Préparez des bouillons maisons fait à base d’os et de carcasses de poulet, de boeuf, d’agneau ou de poisson et utilisez-les sans restriction dans vos soupes, ragoûts, sauces et jus de viande.
- Utilisez de l’eau filtrée pour cuisiner et boire.
- Utilisez du sel non raffiné et des herbes et épices diverses pour varier les saveurs et stimuler l’appétit.
- Faites votre propre salade en utilisant du vinaigre non pasteurisé, de l’huile d’olive extra vierge et un petit peu d’huile de lin extraite à froid.
- Utilisez avec parcimonie les édulcorants naturels comme le miel non pasteurisé, le sirop et le sucre d’érable, le sucre de date, le sucre de canne complet déshydraté (appelé Rapadura) et la poudre de Stévia.
- Buvez du vin non pasteurisé ou de la bière avec grande modération et seulement aux repas.
- Cuisinez seulement dans de l’acier inoxydable, de la fonte, du verre ou de l’émail de bonne qualité.
- Utilisez seulement des suppléments alimentaires naturels.
- Faites de l’exercice, exposez-vous à la lumière naturelle et dormez suffisamment.
- Pratiquez la pensée positive et pardonnez facilement.
Les Dangers Diététiques
- Ne mangez pas d’aliments industriels tels que les cookies, les gâteaux, les biscuits, les crackers, les repas tout prêts, les sodas, les sauces en sachet, etc. Lisez les étiquettes !
- Evitez les édulcorants raffinés tel que le sucre, le dextrose, le glucose, le sirop de fructose de maïs concentré et les jus de fruits.
- Evitez la farine blanche, les aliments faits à base de farine blanche et le riz blanc.
- Evitez toutes les graisses et huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées.
- Evitez les huiles liquides raffinées faites à partir de soja, de maïs, de carthame, de graines de coton ou de colza.
- N’utilisez pas d’huiles polyinsaturées pour la cuisson ou les pâtisseries.
- Evitez les aliments frits dans des huiles polyinsaturées ou dans des huiles partiellement hydrogénées.
- Ne pratiquez pas le végétalisme. Les produits animaux fournissent des nutriments vitaux qu’on ne peut trouver dans les aliments d’origine végétale.
- Evitez les produits qui contiennent des poudres de protéines car ils contiennent généralement des carcinogènes qui se sont formés au cours de leur fabrication; par ailleurs le fait de consommer des protéines sans les cofacteurs que l’on trouve dans l’aliment naturel peut conduire à des déficiences, particulièrement en vitamine A.
- Evitez le lait pasteurisé et transformé; ne consommez pas de produits laitiers ultra-pasteurisés (ndt : U.H.T), de lait écrémé ou demi écrémé, de lait en poudre ou d’imitations de produits laitiers.
- Evitez les oeufs et la viande de batterie et le poisson d’élevage.
- Evitez la charcuterie, les saucisses et viandes industrielles. Choisissez plutôt leurs équivalents artisanaux, sans additifs.
- Evitez les graines, oléagineux et céréales rances et incorrectement préparées que l’on trouve dans les granolas, les pains utilisant de la levure et les céréales soufflées, car elles empêchent l’absorption des minéraux et causent des dérangements intestinaux.
- Evitez les fruits et légumes en conserve, protégés par une couche de cire, ayant reçus des pesticides ou irradiés. Évitez les O.G.M (que l’on trouve dans la plupart des produits au soja, au colza ou au maïs).
- Evitez les additifs artificiels tel que le GMS (monoglutamate de sodium, ou glutamate), les protéines hydrolysées et l’aspartame, qui sont des neurotoxines. La plupart des soupes, des sauces et des bouillons tout prêts ainsi que les condiments du commerce contiennent du GMS, même si ce n’est pas indiqué sur l’étiquette.
- Les individus sensibles à la caféine et ses dérivés devraient s’abstenir de consommer du café, du thé et du chocolat.
- Evitez les aliments du commerce qui contiennent de l’aluminium tel que le sel commercial, la poudre à lever, le bicarbonate de soude, et les antiacides. N’utilisez pas de plats de cuisson et de déodorants contenant de l’aluminium.
- Ne buvez pas d’eau fluorée.
- Evitez les vitamines synthétiques et les aliments en contenant.
- Evitez les alcools distillés (ndt : par opposition aux alcools fermentés que sont le vin et la bière).
- N’utilisez pas le micro-ondes.
Confus au Sujet des Graisses?
Les graisses suivantes, riches en nutriments, ont contribué à la santé de nombreux peuples depuis des millénaires :
POUR LA CUISSON
- Le beurre
• Les graisses de boeuf (suif) et de mouton, la graisse de rognon
• Le saindoux, ou graisse de porc
• La graisse de poulet, d’oie et de canard
• L’huile de coco, de palme et de noyaux de palme
POUR L’ASSAISONNEMENT
- De l’huile d’olive extra vierge (aussi acceptable pour la cuisson)
- Des huiles vierges pressées à froid de sésame et d’arachide
- De l’huile vierge pressée à froid de lin (en petite quantité)
POUR L’APPORT DE VITAMINES LIPOSOLUBLES
Des huiles de foie de poisson tel que l’huile de foie de morue (de préférence aux « huiles de poisson » qui n’apportent pas de vitamines liposolubles, peuvent provoquer une overdose d’acides gras insaturés et qui proviennent généralement de poissons d’élevage). Les nouveaux gras « dernier cri » qui suivent peuvent causer des cancers, des maladies cardiaques, des dysfonctionnement du système immunitaire, de la stérilité, des retards intellectuels, des problèmes de croissance et de l’ostéoporose:
- Toutes les huiles hydrogénées et partiellement hydrogénées;
- Les huiles liquides produites industriellement tel que l’huile de soja, l’huile de maïs, l’huile de carthame, l’huile de tournesol, l’huile de graines de coton ou l’huile de colza ;
- Les graisses et les huiles (surtout les huiles végétales) élevées à de très hautes températures lors de leur extraction ou de fritures.
Les Multiples Rôles des Graisses Saturées
Les graisses saturées, tel que le beurre, les graisses animales, l’huile de coco et de palme, ont tendance à se solidifier à température ambiante. Selon le dogme de la nutrition conventionnelle, ces graisses traditionnelles sont la cause de la plupart de nos maladies modernes : les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’obésité, les différents diabètes, les dysfonctionnements des membranes cellulaires et même des désordres nerveux tels que la sclérose. Cependant, de nombreuses études scientifiques indiquent que ce sont les huiles végétales liquides industrielles—qui sont bourrées de radicaux libres formés durant leur fabrication—et les huiles végétales artificiellement solidifiées—appelées gras trans—qui sont les vrais coupables de cette épidémie moderne, et non les graisses saturées naturelles.
Les êtres humains ont besoin de graisses saturées car nous avons le sang chaud. Nos corps ne fonctionnent pas à la température ambiante, mais à une température « tropicale ». Les graisses saturées fournissent la rigidité et la structure nécessaires à nos membranes cellulaires et à nos tissus. Lorsque l’on consomme beaucoup d’huiles insaturées liquides, nos membranes cellulaires n’ont pas l’intégrité structurelle nécessaire pour fonctionner correctement, elles se « ramollissent » trop; et lorsque l’on consomme beaucoup de gras trans, qui ne sont pas aussi mous que les graisses saturées à la température corporelle, nos membranes cellulaires deviennent trop « rigides ».
Contrairement à l’idée généralement acceptée, qui n’est pas validée par la science, les graisses saturées ne bouchent pas les artères et ne causent pas de maladies cardiovasculaires. En réalité, les aliments préférés du coeur sont les graisses saturées, et les graisses saturées abaissent le niveau d’une substance appelée Lp(a), un marqueur très fiable de la prédisposition aux maladies cardiaques.
Les graisses saturées jouent de multiples rôles dans la chimie du corps. Elles renforcent le système immunitaire et sont impliquées dans la communication intercellulaire, ce qui signifie qu’elles nous protègent contre le cancer. Elles participent au bon fonctionnement des récepteurs de nos membranes, notamment les récepteurs de l’insuline, offrant ainsi une protection contre les différents diabètes. Les poumons ne peuvent fonctionner sans gras saturés, ce pourquoi les enfants à qui l’on donne du beurre et du lait entier ont moins d’asthme que ceux à
qui l’on donne du lait écrémé et de la margarine. Les graisses saturées sont aussi impliquées dans le fonctionnement des reins et la production des hormones.
Les graisses saturées sont nécessaires au bon fonctionnement du système nerveux, et plus de la moitié des graisses contenues dans le cerveau sont des graisses saturées. Les graisses saturées aident aussi à supprimer les inflammations. Enfin, les graisses saturées animales contiennent les vitamines A, D et K2, dont nous avons besoin en grandes quantités pour être en bonne santé.
Les êtres humains ont consommé des graisses saturées issues de produits animaux, de produits laitiers et d’huiles tropicales depuis des milliers d’années; c’est l’avènement des huiles végétales modernes qui va de pair avec l’épidémie de maladies dégénératives dites de civilisation, pas la consommation de graisses saturées.
Les activateurs liposolubles
La pierre angulaire des recherches menées par le Dr. Price est ce qu’il nomma « les activateurs liposolubles », des vitamines qui se trouvent dans la graisse des abats d’animaux nourris dans les pâturages ainsi que dans certains produits de la mer tel que les œufs de poissons, les crustacés, les poissons gras et l’huile de foie de poisson. Les trois activateurs liposolubles sont la vitamine A, la vitamine D et un nutriment qu’il dénomma l’activateur X, et que l’on considère désormais être la vitamine K2, la forme animale de la vitamine K. Dans les régimes traditionnels, le taux de ces nutriments clefs était quasiment dix fois plus important que ceux d’un régime basé sur des aliments du commerce contenant du sucre, de la farine blanche et des huiles végétales. Le Dr. Price qualifia ces vitamines d’activateurs car elles servent de catalyseurs à l’absorption minérale. Sans elles, les minéraux ne peuvent pas être utilisés par le corps, même s’ils se trouvent en grande quantité dans le régime alimentaire.
Les recherches modernes ont totalement validé les théories du Dr Price. Nous savons désormais que la vitamine A est vitale au métabolisme des minéraux et des protéines, à la prévention des malformations de naissance, au développement des nourrissons et des enfants, à la protection contre les infections, à la production des hormones sexuelles et de stress, à la fonction thyroïdienne, ainsi qu’à la santé des yeux, de la peau et des os. Les réserves en vitamine A sont épuisées par le stress, les infections, la fièvre, les exercices intenses, l’exposition aux pesticides et aux produits chimiques industriels, ainsi que par la consommation en excès de protéines (d’où notre avertissement contre la consommation excessive de protéines sous la forme de viande maigre, de lait écrémé et de poudres protéinées).
La recherche moderne a également révélé les nombreux rôles joués par la vitamine D qui est nécessaire au métabolisme des minéraux, à la bonne santé des os et du système nerveux, au tonus musculaire, au système reproductif, à la production d’insuline, et qui offre une protection contre la dépression et contre les maladies chroniques tel que le cancer et les maladies de cœur.
La vitamine K joue un rôle important dans la croissance et le développement facial, une reproduction normale, le développement d’os et de dents en pleine santé; elle offre une protection contre la calcification et l’inflammation des artères, et intervient dans la synthèse de la myéline et dans les capacités d’apprentissage. La présence de vitamine K dans les graisses d’oie et de canard est peut être la cause du faible taux de maladies cardiaques dans le Sud-ouest de la France.
La littérature moderne traitant de santé est remplie de désinformations au sujet des vitamines liposolubles. De nombreux auteurs de santé prétendent que les humains peuvent obtenir suffisamment de vitamine A des aliments végétaux. Mais les carotènes dans les aliments végétaux ne sont pas de la véritable vitamine A. En fait, ils servent de précurseurs qui sont convertis en vitamine A dans le petit intestin. Les êtres humains ne sont pas de bons convertisseurs de vitamine A, tout particulièrement les nourrissons et les personnes souffrant de diabète, de problèmes de la thyroïde ou des désordres intestinaux. Par conséquent, pour être en parfaite santé, les êtres humains nécessitent des aliments d’origine animale très riches en vitamine A.De même, beaucoup prétendent que des quantités adéquates de vitamine D peuvent être obtenues par une brève exposition quotidienne au soleil…Mais le corps ne peut synthétiser la vitamine D que lorsque le soleil est directement au-dessus de la tête, à savoir pendant les mois d’été et à mi-journée. Pendant la plus grande partie de l’année (et même pendant l’été pour ceux qui ne pratiquent pas les bains de soleil), les êtres humains doivent obtenir leur vitamine D des aliments. Pour ce qui est de la vitamine K, la plupart des ouvrages de santé ne mentionnent que son rôle dans la coagulation, sans reconnaître les autres rôles vitaux joués par ce nutriment.
Les vitamines A, D et K travaillent en synergie. Les vitamines A et D indiquent aux cellules de fabriquer certaines protéines; après que les enzymes cellulaires aient créé ces protéines, elles sont activées par la vitamine K. Cette synergie explique les cas relatés de toxicité lors de prises isolées de vitamines A, D or K. Ces trois nutriments doivent être apportés ensemble dans le régime alimentaire ou le corps développera des déficiences des activateurs manquants.
Le rôle vital de ces vitamines liposolubles et leurs taux très élevé relevé dans les régimes de peuples traditionnels sains confirment l’importance de nourrir les animaux de consommation dans les pâturages. Si les animaux domestiques ne consomment pas d’herbe verte, les vitamines A et K sont largement absentes de leur graisse, de leurs abats, de la graisse laitière ou des jaunes d’œufs. Si les animaux ne sont pas élevés à la lumière du soleil, la vitamine D sera aussi grandement déficitaire de ces aliments.
Comme il est très difficile d’obtenir des niveaux adéquats d’activateurs liposolubles dans le régime moderne, le Dr. Price recommandait de l’huile de foie de morue afin de fournir les vitamines A et D, ainsi qu’une source de vitamine K, tel que le beurre d’animaux nourris dans les pâturages ou encore ce qu’il nomma l’huile de beurre concentrée en vitamine, qui est obtenue par la centrifugation à basse température du beurre de vaches qui mangent l’herbe poussant rapidement au printemps et à l’automne. Consommés en grandes quantités pendant la grossesse, ces nutriments veillent au développement mental et physique des enfants ; consommés par les adultes, ces mêmes nutriments protègent des maladies sévères et chroniques.
Il est important de choisir avec grand soin l’huile de foie de morue car de nombreuses marques contiennent très peu de vitamine D, ce qui peut engendrer une éventuelle toxicité de la vitamine A. Pour les marques recommandées voir le lien westonaprice.org/basicnutrition/cod-liver-oil-menu.html.
Quel est le Problème avec la Nutrition « Politiquement Correcte »?
« Ne mangez pas de graisses saturées. »
Les graisses saturées jouent de nombreux rôles très importants dans le corps. Elles contribuent à la fabrication des membranes cellulaires, permettent au corps d’utiliser les acides gras essentiels, renforcent le système immunitaire, protègent le foie et contribuent à la solidité des os. Les poumons et les reins ne peuvent pas fonctionner sans les graisses saturées. Les graisses saturées ne provoquent pas de maladies cardiovasculaires. En réalité, les graisses saturées sont les aliments préférés du coeur. Les besoins du corps en graisses saturées sont tels qu’il les fabrique à partir des hydrates de carbone et des excédents de protéines lorsque celles-ci viennent à manquer dans l’alimentation.
« Limitez le cholestérol. »
Le cholestérol alimentaire contribue à la solidité des parois intestinales et aide les bébés et les enfants à développer un cerveau et un système nerveux sain. Les aliments qui contiennent du cholestérol fournissent également de nombreux autres nutriments importants. Seul le cholestérol oxydé, que l’on trouve dans la plupart du lait et des oeufs en poudre, contribue aux maladies cardiovasculaires. Le lait en poudre de ce type est ajouté au lait écrémé à 1% et 2%.
« Utilisez plus d’huiles polyinsaturées. »
Les polyinsaturées utilisées en quantités autres que minimes contribuent aux cancers, aux maladies cardiovasculaires, aux maladies auto-immunes, aux difficultés d’apprentissage, aux problèmes intestinaux et au vieillissement prématuré. Les grandes quantités d’huiles polyinsaturées sont une apparition récente dans l’alimentation humaine, et sont dues à l’utilisation moderne des huiles commerciales liquides. Même l’huile d’olive, une graisse monoinsaturée considérée comme saine, peut causer des déséquilibres au niveau cellulaire lorsqu’elle est consommée en grande quantité.
« Evitez la viande rouge. »
La viande rouge est une très bonne source de nutriments qui protègent le coeur et le système nerveux, entre autres les vitamines B12 et B6, le zinc, le phosphore, la carnitine et la coenzyme Q10.
« Consommez moins d’oeufs. »
Les oeufs sont l’aliment naturel parfait, qui apporte des protéines d’excellente qualité et toute la gamme de vitamines et d’acides gras importants contribuant à la santé du cerveau et du système nerveux. Les occidentaux avaient moins de maladies cardiovasculaires lorsqu’ils consommaient plus d’oeufs. Les substituts d’oeufs provoquent la mort rapide d’animaux de laboratoire qui s’en nourrissent.
« Salez moins. »
Le sel (ndt : le sel complet) est crucial pour l’assimilation et la digestion. Le sel est aussi nécessaire pour le développement et le fonctionnement du système nerveux
central.
« Mangez de la viande maigre et buvez du lait écrémé. »
La viande maigre et le lait écrémé ne contiennent pas les vitamines liposolubles nécessaires à l’assimilation des protéines et des minéraux contenus dans la viande et le lait. La consommation d’aliments faible en gras peut engendrer une perte des réserves de vitamines A et D.
« Limitez la consommation de gras à 30 pour cent de l’apport calorique. »
Trente pour cent de l’apport calorique sous forme de gras est trop peu pour la majorité des gens, engendrant un faible taux de sucre dans le sang et de la fatigue. Les régimes traditionnels comprenaient de 30 à 80 pour cent de leur apport calorique en graisses saines, majoritairement d’origine animale.
« Mangez de six à onze portions de produits céréaliers par jour. »
La plupart des produits céréaliers sont fait à base de farine blanche, qui est dénuée de tout nutriment. Les additifs dans la farine blanche peuvent causer des carences en vitamines. Les produits à base de céréales complètes peuvent causer des carences en minéraux et des problèmes intestinaux à moins d’avoir été correctement préparés.
« Mangez au moins cinq portions de fruits et légumes par jour. »
Les fruits et les légumes reçoivent en moyenne dix applications de pesticides de la graine jusqu’au stockage. Le consommateur se devrait d’acheter des produits bio. La qualité compte!
« Mangez plus de produits au soja. »
Les produits au soja modernes bloquent l’absorption des minéraux, inhibent la digestion des protéines, rendent déficiente la fonction thyroïdienne et contiennent de puissants carcinogènes.
Caption: Le Dr. Price observa avec une grande régularité que les peuples isolés sains, dont les régimes alimentaires contenaient suffisamment de protéines et de graisses animales, bénéficiaient non seulement d’une excellente santé mais aussi d’un comportement enjoué et positif. Il remarqua que la plupart des prisonniers et des patients d’asiles psychiatriques présentaient des déformations faciales révélatrices des carences prénatales.
Les modes alimentaires traditionnels comparés aux régimes modernes
LES REGIMES TRADITIONNELS REGORGENT DE NUTRIMENTS | LES REGIMES MODERNES SONT APPAUVRIS EN NUTRIMENTS |
Aliments de sols fertiles | Aliments de sols appauvris |
Les abats consommés de préférence aux muscles | Les muscles consommés de préférence, peu d’abats. |
Graisses animales naturelles | Des huiles végétales industrielles. |
Animaux élevés dans les pâturages | Animaux élevés en batterie |
Produits laitiers crus ou fermentés | Produits laitiers pasteurisés ou ultra-pasteurisés |
Céréales et légumineuses trempées ou fermentées | Céréales raffinées ou extrudées |
Aliments de soja ayant subi une longue fermentation et consommés en petites quantités | Aliments de soja produits industriellement et consommés en grandes quantités |
Bouillons à base d’os | GMS, saveurs artificielles |
Édulcorants non raffinés | Édulcorants raffinés ou artificiels |
Légumes lacto-fermentés | Pickles et condiments industriels pasteurisés |
Boissons lacto-fermentés | Sodas modernes |
Sel non raffiné | Sel raffiné |
Vitamines naturelles se trouvant dans les aliments | Vitamines de synthèse prises seules ou ajoutées aux aliments. |
Cuisson naturelle | Micro-ondes, irradiations |
Semences naturelles et pollinisation de plein air | Semences hybrides et O.G.M |
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